Comment fonctionne l’arbitrage vidéo au rugby

Comment fonctionne l'arbitrage vidéo au rugby ? Au rugby, les arbitres sont aidés par l’arbitrage vidéo. Une procédure encadrée. Qui peut y faire appel ? Sur quelles situations ? Jusqu’où peut-on remonter pour trouver une faute ? Explications.

C’est l’un des vieux atouts du rugby. Une avancée que le foot s’est longtemps interdite avant, aussi, d’y succomber : l’arbitrage vidéo. Depuis une quinzaine d’années, le dispositif a grandement fait évoluer le sport, ses règles et la manière dont les joueurs se comportent sur le terrain. Désormais, plus rien, ou presque, n’échappe à l’œil du corps arbitral, composé d’un arbitre central, de deux juges de touche et, donc, d’un arbitre vidéo, installé devant de nombreux écrans dans un espace fermé.

Le recours à l’arbitrage vidéo est encadré par World Rugby, l’instance suprême de l’ovalie qui édicte les règles. Souvent, le public, les joueurs ou encore le staff se demandent pourquoi il n’est pas utilisé dans certaines situations. L’appel à la vidéo répond à des critères très précis, dont voici la synthèse.

Qui peut demander l’arbitrage vidéo ?

Agiter ses bras dans les tribunes ou sur le terrain ne sert pas à grand-chose. Seul le quatuor arbitral (central, touche et vidéo) peut demander une utilisation de l’arbitrage vidéo. Les équipes n’ont pas la possibilité d’y faire appel. Seule possibilité qu’une personne extérieure à l’arbitrage puisse influer sur une décision : le diffuseur TV. Si après un essai, celui-ci fournit une image avant le renvoi montrant qu’une infraction de jeu a eu lieu, le corps arbitral peut intervenir.

Dans quelles situations l’arbitrage vidéo peut-il intervenir ?

Il est également souvent question des situations dans lesquelles il est possible de faire appel au TMO (Television Match Official, l’officiel de match TV, l’arbitre vidéo en clair, ndlr). Là encore, World Rugby a dressé la liste des moments de match où son intervention est possible :

  • Pour vérifier le touché à terre du ballon dans une situation d’essai
  • Pour vérifier le mouvement du joueur avant d’aplatir
  • Pour vérifier si un essai de pénalité doit être accordé ou non
  • Pour vérifier si le joueur n’est pas passé en touche avant d’aplatir
  • Pour vérifier s’il n’y a pas de situation de hors-jeu lors d’un ruck, maul ou mêlée sur une situation d’essai
  • Pour vérifier après une pénalité, transformation ou un drop que le ballon est passé entre les poteaux
  • Pour vérifier une situation de potentiel hors-jeu sur les deux dernières phases avant un essai
  • Pour vérifier un potentiel en-avant sur les deux dernières phases avant un essai
  • Pour vérifier tout en-avant dans le jeu, sans situation d’essai, si les arbitres de terrain
  • Pour toute situation afférent à la touche (alignement, lancer, équipe attaquante ou défenseuse)
  • Pour vérifier une situation de jeu déloyal, dangereux ou d’antijeu

Jusqu’où l’arbitrage vidéo peut-il remonter ?

Selon les règles de World Rugby, l’arbitre peut remonter jusqu’à deux phases de jeu en arrière, sauf pour le jeu déloyal où il est possible d’analyser une séquence plus ancienne, sans limite. World Rugby définit une phase de jeu par une mêlée ordonnée, une touche, un ruck ou un maul. La phase de jeu est donc la séquence entre la mêlée et le ruck, entre deux rucks, entre un maul et une touche etc…

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