Coupe du monde de rugby 2023 – Pour l’arbitrage, la Coupe du monde fut un point de bascule

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La 10e édition de la compétition planétaire restera en premier lieu celles des polémiques et débats autour de l’arbitrage. Cette incompréhension majeure a irréfutablement gâché la fête. Et elle interroge pour la suite.

Cette semaine, la première de l’après-Coupe du monde, a commencé comme toutes les précédentes : avec beaucoup de bruits et de fureur autour de l’homme en noir. A une exception près, cependant : ce lundi, Wayne Barnes, désigné pour la finale, avait remplacé Ben O’Keeffe comme sujet prioritaire de discussions, de la Nouvelle-Zélande jusqu’à la France : « À plus tard pour la Coupe du monde de rugby. Vous ne me manquerez pas ni les menaces de mort », a réagi l’officiel sur ses réseaux sociaux. Un message venu du fond du cœur comme un témoignage de ras-le-bol.

Les performances du corps arbitral auront été le fil rouge de ces deux mois de compétition, depuis l’en-avant de Mark Tele’a en ouverture jusqu’à l’ultime grattage de Kwagga Smith en passant par le Fidji-Galles et même le match pour la troisième place. Derrière les controverses diverses et variées ayant émaillé la grand-messe, deux vérités affleurent : que les hommes au sifflet aient commis des erreurs tient de l’évidence, World Rugby en ayant, par exemple, relevé cinq lors du quart de finale qui hantera pour toujours 60 millions de supporters tricolores ; que cette Coupe du monde ait perdu beaucoup de sa magie et ses suiveurs trop d’énergie à commenter les décisions litigieuses en est une autre. De cette 10e édition planétaire, le grand public retiendra sûrement plus les polémiques arbitrales que le doublé des Boks, la renaissance des Blacks, les quarts mémorables de Saint-Denis ou les surprises fidjiennes et portugaises. Romain Poite, arbitre devenu entraîneur à Toulon, disait tout haut, ce lundi sur rugbyrama.fr, ce que chaque amoureux de jeu doit penser tout bas en son for intérieur : « Cela a gâché les phases finales. Le public ne regardait que ça et n’attendait plus que ça, le coup de sifflet de l’arbitre qui allait provoquer la polémique car pas dans le sens attendu pour son équipe ou celle que l’on voulait voir gagner à n’importe quel prix. »

« Comme si nous perdions de vue la beauté »

Ce climat de défiance n’avait ni limite ni de barrière : « Ce qui m’a le plus choqué dans les phases finales de cette Coupe du monde, c’est l’ambiance sur les terrains et le climat délétère qui s’est instauré entre les joueurs et l’arbitre. Nous n’étions plus dans la construction commune ou l’accompagnement mais dans la simple adversité. » À l’arrivée, tout le monde y a perdu, donc. Y compris, en un sens, les Sud-Africains, présentés comme les rois, pour ne pas dire les instigateurs, de ce qui serait une farce. Si ce Mondial houleux doit servir à quelque chose, ce doit être à une remise en question globale sur le sujet, dans le comportement de chacun comme au niveau du règlement, de l’utilisation du TMO à l’interprétation des actions en passant par la pédagogie des directeurs de jeu.

Dans cette défaite globale pour le rugby, tout le monde a sa part de responsabilité. Le rôle de l’arbitre et la place de l’arbitrage doivent-ils être repensés ? Si la Coupe du monde a fait office de caisse de résonance excessive pour les émotions des acteurs et supporters, ce nouveau rapport aux hommes en noir ne peut, quoi qu’il en soit, devenir la norme : « L’arbitrage est presque devenu plus important que le jeu développé, trop souvent au cœur des commentaires et des réflexions, poursuit notre consultant pendant la compétition. C’est comme si nous perdions de vue la beauté du jeu ou de l’adversité saine entre les deux équipes, en attendant la décision polémique qui ferait plus parler que la beauté du geste ou de l’action qui allait amener une marque pour l’une ou l’autre équipe. Même les acteurs étaient dans l’attente de la décision avec une certaine schizophrénie. Cette atmosphère, ce contexte, le public les a ressentis. » Laissant à chacun un désagréable arrière-goût. Qui n’a rien d’une fatalité, espérons-le.

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