Quelques jours après avoir salué la mémoire de leurs ancêtres morts au combat durant la Première Guerre mondiale, les All Blacks et leur capitaine comptent eux aussi faire honneur à leur pays, dès le match d’ouverture face aux Bleus…
Les All Blacks viennent de prendre leurs quartiers à Lyon, dans leur camp de base. Ça y est, la Coupe du monde est vraiment lancée…
C’est cool, parce qu’enfin, ça devient réel. La Coupe du monde commence maintenant, vraiment. On est heureux d’y être et fier de représenter la Nouvelle-Zélande. On veut juste profiter du moment.
Comment rebondir au plus vite, après la plus lourde défaite de l’histoire des Blacks subie la semaine dernière face à l’Afrique du Sud (35-7) ?
Le rôle d’un leader, c’est de partager son expérience, c’est ce que nous avons essayé de faire même si on sait bien que toutes les Coupes du monde sont différentes. On a un bon groupe avec de bons joueurs, des bons mecs et de l’expérience. À partir de là, on essaie de se raconter une belle histoire et d’y croire.
Les All Blacks se sont rendus en début de semaine à Arras, pour rendre hommage aux soldats néo-zélandais morts lors de la Première Guerre mondiale. Qu’en avez-vous retenu ?
En tant qu’équipe, c’était une expérience incroyable. Voir toutes ces tombes alignées toute en symétrie, ces 3000 kiwis morts ici dont un all black, Bobby Black… C’est un drôle de sentiment de se rendre compte que tous ces soldats ont traversé la planète pour mourir ici voilà plus de cent ans. Quand on se plonge dans ce passé, on comprend leur sacrifice, mais aussi les liens spéciaux qui unissent la France et la Nouvelle-Zélande.
Êtes vous en mission, vous aussi ?
Je suppose que nous sommes en mission, mais il n’y a rien de comparable… Même si remporter une Coupe du monde reste quelque chose de très spécial émotionnellement, ça n’a rien de similaire avec le fait de risquer sa vie dans une guerre.
Plus techniquement, quel bilan avez-vous effectué de votre défaite face aux Boks ?
Ce match a montré qu’il nous restait beaucoup de choses à travailler : en défense, en touche, en mêlée… On a besoin d’aller plus en profondeur sur certains détails.
Notamment la discipline, au vu des nombreuses fautes et des cartons concédés… Y a-t-il une préparation particulière à avoir par rapport à Jaco Peyper, qui dirigera le match d’ouverture ?
Les arbitres sont différents mais toujours vigilants sur les mêmes choses : les lignes de hors-jeu, les rucks, les attitudes des plaqueurs pour permettre d’accélérer le jeu, une bonne communication. Il n’y a rien de particulier à préparer par rapport à l’arbitre. On sait surtout que dans un match de rugby, il y a souvent plus de pénalités dans les 20 premières minutes. Si on démarre bien en tenant davantage le ballon que contre les Boks, on sera moins en difficulté au niveau de la discipline et on donnera une meilleure image à l’arbitre. Contre les Springboks, il y a un ou deux mauls où nous nous sommes mal compris mais on aurait du pouvoir mieux s’y adapter. Mais c’est passé, maintenant : on doit aller de l’avant.
Et cela, dès vendredi prochain face aux Bleus…
Il y a une grosse excitation à l’idée de jouer une Coupe du monde dans un pays où l’équipe locale est favorite. Cette foule, cette atmosphère pour le match d’ouverture, on s’y prépare depuis longtemps. On attend désormais le coup d’envoi avec impatience, on veut vraiment se nourrir de cette énergie.
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