Arbitre phare du rugby gersois, Pierre Bru est aussi celui qui monte très sérieusement dans la hiérarchie de sa discipline. Acteur de l’arbitrage lors de la Coupe du Monde : retour d’expérience
Quel rôle avez-vous joué dans cette coupe du monde ?
J’étais « sub controller ». En fait j’étais dédié à un banc de touche où je devais contrôler les remplacements de l’équipe à laquelle j’étais rattaché et dont j’avais la charge.
Combien d’arbitres officiaient lors de chaque match ?
En plus des quatre arbitres World Rugby (un arbitre de champ, deux arbitres de touches et un arbitre vidéo), nous étions quatre arbitres français par match. Le sixième était remplaçant d’un des arbitres World Rugby en cas de blessure et notait les remplacements sur la tablette, deux « sub controllers » et celui qui prend le score et les noms des marqueurs.
Quels sentiments vous ont laissé cette expérience du très haut niveau ?
Cela a été une expérience unique et très enrichissante. D’avoir pu participer au plus grand évènement que la planète rugby connaisse c’est incroyable et fabuleux. J’ai pleinement savouré ce moment unique de participation, clairement !
Suite aux polémiques arbitrales, World Rugby ne doit-il pas rééquilibrer l’interprétation des règles entre le nord et le sud ?
Je ne crois pas car sincèrement il n’y a pas, aujourd’hui, de différence entre le nord et le sud. Il y a des « processes » qui sont mis en place par World Rugby qui sont connus par tous les arbitres donc il n’y a pas de différence. Aujourd’hui les procédés sont les mêmes partout sur la planète. Je ne vois pas de problèmes puisque nous les appliquons aussi en Top14 et ProD2. C’est World Rugby qui dicte l’application de ces « processes » connus de tous les joueurs et de l’ensemble des acteurs du rugby, par exemple sur les plaquages ou sur le jeu déloyal pour les championnats professionnels français.
La coupe du monde a donc mis en avant le rugby gersois ?
Exactement, le rugby auscitain, le rugby gersois avec les quatre joueurs français passés ici, plus la valorisation du département faite par les clubs, les écoles, le comité départemental auprès des enfants. Avec Doriane Domenjo et moi, l’arbitrage gersois était donc aussi là. C’était important et clairement pour tout ça cette Coupe du monde est une réussite.
Vous avez arbitré également du Seven, quelle en est votre approche en attendant les J.O. ?
Oui, j’ai arbitré l’étape de Lyon dans le cadre de l’In Extenso Supersevens qui est le championnat de France à 7. C’est une expérience particulière et instructive. Le 7 est un jeu que j’aime. J’ai eu l’occasion de l’arbitrer sur ces dernières saisons. Un jeu différent du 15, moins de joueurs, moins de phases de combat, plus dynamique et un format raccourci qui est très intéressant.
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