Après une première période étriquée, les Sud-Africains sont montés en puissance pour réussir leur début de Coupe du monde en s’imposant (18-3) contre les Ecossais, dimanche à Marseille.
40 minutes pour marquer l’adversaire, 40 autres pour marquer des points. Voilà comment résumer la victoire de l’Afrique du Sud contre l’Ecosse (18-3), dimanche 10 septembre au stade Vélodrome de Marseille. Pour leur entrée en lice dans cette Coupe du monde, les tenants du titre se sont appuyés sur une première période extrêmement rugueuse à défaut d’être prolifique (6-3) pour lessiver les Ecossais et accélérer par la suite.
Avec deux essais inscrits, les Springboks ont réussi leur entame de tournoi.
On vous l’accorde, ce n’est pas le style le plus esthétique. Mais qu’il est efficace ! Ce jeu rugueux, marque de fabrique des Springboks depuis des années, les a menés sur le toit du monde en 2019, et il fallait être fou pour les imaginer se renier.
Avec le ballon (55% du temps), ce sont des charges incessantes pour épuiser l’adversaire. Et sans le cuir, une pression constante qui ne laisse pas le moindre répit au dit rival. Et si possible dans le camp adverse, où 60% du jeu s’est tenu et dans lequel l’Afrique du Sud a récupéré 13 ballons.
Le maestro écossais Finn Russell a été privé de sa baguette magique par les montées en pointe adverses pour le couper de ses soutiens. Cette opposition de style, entre le rentre-dedans sud-africain et l’inefficacité du sparring écossais a duré une période. C’est à la fois peu, mais suffisamment important pour laisser intacts les espoirs du Chardon. Après tout, que serait-il advenu si l’ailier Darcy Graham avait donné à son soutien extérieur pour un essai tout fait sur un lancement de jeu parfait (34e) ?
Mieux valait ne pas laisser passer cette occasion. Pieter-Steph Du Toit s’est montré nettement plus pragmatique pour matérialiser, en puissance, la domination des siens (47e, 11-3). Le bolide sud-africain avait enclenché la deuxième et pouvait se risquer à des fantaisies moins convenues mais attendues de leurs vœux par ses ailiers, et par un public du Vélodrome peu gâté la veille.
En la matière, Kurt-Lee Arendse a été servi. D’une diagonale au pied magistrale, en feuille morte et à l’aveugle, Manie Libbok a réalisé le geste du match – et sans doute de ce début de Mondial – pour envoyer son ailier casqué dans l’en-but et punir une deuxième fois les Ecossais (51e, 18-3).
Toujours aussi maladroit même dans un dernier tiers de match décousu et plaisant, le Chardon a terminé avec trois petits points, un bien maigre bilan lorsque l’on franchit 26 fois la ligne d’avantage et qu’on bat 22 défenseurs. Pas assez précise avec ballon, l’Ecosse a surtout pêché sans, concédant 51 franchissements aux Sud-africains qui auraient pu marquer un ou deux essais de plus et entrevoir le bonus offensif. Il n’y a rien eu de cela, mais les Boks s’en contenteront aisément. Il faudra en revanche un exploit le 7 octobre contre l’Irlande, première nation mondiale, pour que l’Ecosse, cinquième nation au classement World Rugby mais pas vernie par le tirage, accède aux quarts.
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