Le quart de finale de la Coupe du monde de rugby entre la France et l’Afrique du Sud et la défaite des Bleus resteront pour longtemps en travers de la gorge des supporters du XV de France. Et cette étude ne va rien faire pour les réconforter !
L’institut Good Game a réalisé une étude indépendante qui se fonde sur une analyse scientifique utilisant l’intelligence artificielle pour évaluer l’arbitrage lors du match entre la France et l’Afrique du Sud. Selon cette étude, huit décisions prises par l’arbitre néo-zélandais Ben O’Keeffe ont été défavorables à l’équipe de France. Sur ces huit erreurs, cinq ont été jugées « très favorables » aux Springboks, l’équipe sud-africaine.
Cinq erreurs reconnues par World Rugby
L’étude détaille notamment plusieurs actions qui avaient déjà provoqué la colère des supporters français. Parmi elles, l’en-avant d’Eben Etzebeth à la 6e minute et le contre illégal de Cheslin Kolbe sur la transformation de Thomas Ramos ont été confirmés par l’IA. Par ailleurs, deux coudes en avant de Jesse Kriel et Pieter-Steph Du Toit auraient dû être sanctionnés d’un carton jaune.
Ben O’Keeffe, l’arbitre en question, n’est pas resté silencieux face à ces critiques. Dans une interview avec Newshub, une télévision néo-zélandaise, il a reconnu que des erreurs pouvaient être commises pendant un match. « C’est évidemment un moment très émouvant, je le respecte et je me tiens à distance. Les joueurs et les coachs vont dire des choses, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent. Je sais que nous, les arbitres, ne sommes jamais parfaits », a-t-il déclaré.
Le capitaine de l’équipe de France, Antoine Dupont, avait pour sa part affirmé que l’arbitre « ne s’était pas montré à la hauteur de l’enjeu ». Ben O’Keeffe a été reconduit pour la demi-finale entre l’Afrique du Sud et l’Angleterre, et il espère ne pas avoir à arbitrer la finale, souhaitant encourager son équipe nationale, la Nouvelle-Zélande, en tant que supporter.
Les superviseurs de World Rugby, la Fédération internationale de rugby, ont également revu ce match et ont reconnu cinq erreurs majeures d’arbitrage, dont trois en défaveur de l’équipe française. Le débat autour de la qualité de l’arbitrage demeure donc ouvert, non seulement au sein de la communauté des fans, mais aussi au niveau institutionnel.
L’apport de l’intelligence artificielle dans ce contexte apporte une nouvelle dimension à la manière dont l’arbitrage peut être analysé et évalué. Cette étude pourrait bien être le premier pas vers une utilisation plus systématique de la technologie dans l’évaluation de l’arbitrage en rugby, mais aussi dans d’autres sports.
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