Didier Codorniou enchante Cazères et veut « réenchanter le rugby

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Didier Codorniou poursuit sa tournée des clubs dans le cadre de sa campagne dans la course à la présidence de la FFR dont l’élection aura lieu le 19 octobre prochain. Ce lundi soir, il faisait étape à Cazères-sur-Garonne (31).

Il a su se faire attendre, « chauffer » son auditoire et finalement réussir son entrée. C’est avec vingt grosses minutes de retard sur l’horaire prévu que Didier Codorniou, candidat en campagne à la présidence de la FFR, a pénétré dans le vénérable club-house de Cazères-le-Fousseret. C’est là, entre les quatre murs du QG de ce club de Fédérale 3 logé aux confins de la Haute-Garonne, à une portée de drop des premiers contreforts des Pyrénées, que l’ancien trois-quarts centre international s’est posé, deux heures durant, pour présenter le programme de sa liste « 100 % rugby », ses colistiers et principaux soutiens – dont Jean-Claude Skrela – aux acteurs du rugby local, présidents et sympathisants.

Devant un parterre conquis, le « Petit Prince », chemisette rose et verbe facile, s’est d’abord montré didactique, détaillant les douze axes de son programme « coconstruit durant deux mois auprès des présidents de clubs et des acteurs du terrain ».

Une feuille de route qui « n’a pas été faite par des sachants (sic) mais par des gens issus du terrain », selon celui qui assume cette campagne tout en étant toujours le maire de Gruissan (11). Le sera-t-il toujours en cas d’élection le 19 octobre prochain ? « Vous comprendrez que je réserve ma réponse à mes administrés », glisse, taquin, le candidat. Une chose est d’ores et déjà actée toutefois : s’il est élu, Didier Codorniou laissera son poste de vice-président de Région et en a déjà averti la présidente, Carole Delga.

De bons premiers ressentis

Onze mois après le traumatisme de la Coupe du monde perdue, au sortir d’un été dramatique pour le rugby français, Didier Codorniou et ses équipes veulent insuffler un vent de fraîcheur et de renouveau.

« Réenchanter le rugby » sera le leitmotiv du combat. Dans la course à la FFR, le candidat Codorniou croit en ses chances de renverser son concurrent, persuadé que son travail sur le terrain va porter ses fruits. « Les premiers retours, les premiers ressentis en Paca, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie sont bons. Avec l’Aura, ces ligues représentent 67 % de l’électorat. »

Quel est le fond de ce fameux programme alors ? Pêle-mêle, la liste « 100 % rugby » veut mieux former et fidéliser les arbitres et les jeunes, se fixant pour objectif de glaner 20 000 licenciés supplémentaires d’ici 2030. Au sortir de la période noire de l’été 2024, entachée par les affaires Melvyn Jaminet et Jegou-Auradou en Argentine ou par le drame de la disparition du jeune Medhi Narjissi en marge de la tournée des U18 en Afrique du Sud, « Codor » et sa phalange promettent plus d’éthique : si elle est élue, la liste « 100 % » rugby mènera une guerre sans partage aux discriminations, à la drogue et aux violences sexuelles. « Il faut impérativement une meilleure structuration à la tête des équipes de France. Il faudra aussi, rendre à la France la place qu’elle mérite au-delà de ses frontières, en renforçant la présence de la FFR auprès des grandes instances internationales.

Vers le petit livre bleu de « Codor »

Didier Codorniou s’est fait plus vindicatif au moment d’évoquer le besoin de clarté à la tête de l’institution, évoquant « la transparence floue » de son concurrent. « On ne peut pas dire que la FFR est en faillite comme cela a été fait par mon concurrent et augmenter les frais dans le même temps. »

L’ancien Narbonnais promet aussi de rendre la parole aux clubs et aux « petites mains », appuyé par la voix de son soutien Jean-Claude Skrela, particulièrement acerbe : « La gouvernance en place n’a pas fait un pas vers vous (les présidents de clubs amateurs, N.D.L.R.). La FFR n’a pas le droit de faire sans présidents. Vous êtes des acteurs du projet, vous devez être concertés pour créer le rugby de demain. » Aussi, la liste « 100 % rugby » promet d’offrir, en cas d’élection, un nouveau statut aux bénévoles sans qui les clubs ne peuvent pas vivre. Didier Codorniou leur créera un statut officiel reconnu par l’état. Les années de service entreront dans le calcul de la retraite.

In fine, et c’est peut-être là l’essentiel, Codorniou veut remettre le ballon au milieu du terrain. Le rugby est un jeu et doit être joué. « Je ne comprends pas comment des équipes peuvent passer sept semaines sans jouer et comment les enfants peuvent commencer leur entraînement par des tours de terrain. Il faut manier le ballon ! »

En cas d’élection, Didier Codorniou connaît sa feuille de route. « Si nous sommes élus le 19 octobre, nous lancerons immédiatement les Assises du rugby. Pendant huit semaines, nous nous réunirons tous les samedis pour écrire et sortir très rapidement le « livre bleu du rugby » qui sera notre feuille de route. Le livre qui nous engagera et qui contiendra notre vision du rugby et les réformes que nous voulons porter pour les quinze prochaines années. »

Didier Codorniou et ses équipes poursuivent le marathon qui peut faire basculer l’élection. Prochaines étapes à Toulouse mardi, à Cahors mercredi, à Rodez jeudi, à Montauban (midi) et à Brassac (soir) vendredi.

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