À la suite des propos de Jean-Noël Spitzer, manager de Vannes, après la défaite de son équipe face à Bordeaux-Bègles samedi dernier (29-37), la Fédération française de rugby (FFR) a publié, ce mardi, un communiqué pour dénoncer avec fermeté les propos de ce dernier contre l’arbitrage.
« La Fédération française de rugby regrette et dénonce avec fermeté les propos tenus par l’entraîneur du club de Vannes à l’encontre de l’arbitre du match entre Vannes et l’UBB ce samedi 23 novembre, ainsi que les accusations allant à l’encontre du processus de formation de l’arbitrage français, précise le communiqué de l’instance. La FFR tient aussi à rappeler la nécessaire exemplarité des dirigeants, entraîneurs, joueurs de toutes les équipes et, en particulier, ceux du monde professionnel. Ces commentaires affectent l’image des arbitres et la crédibilité du corps arbitral, qui travaille sans relâche pour garantir l’intégrité et le bon déroulement des compétitions sportives et pour progresser. (…) Ces accusations à l’égard du corps arbitral ne font que nuire à l’image de notre sport. »
La FFR précise également avoir « pris la décision de saisir la commission de discipline de la LNR (Ligue nationale de rugby) afin que ces accusations inappropriées soient examinées. » Jean-Noël Spitzer avait déjà été suspendu six semaines en début de saison en raison « d’un comportement ayant perturbé le bon déroulement du contrôle et de la procédure de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ».
Jean-Marc Lhermet, vice-président de la FFR en charge du haut niveau et des officiels de matches, s’est également exprimé sur les propos de l’entraîneur en chef du RCV : « Nous avons tous un rôle essentiel dans la promotion du respect sur les terrains et la lutte contre les incivilités dans le sport. Arbitres, entraîneurs, joueurs ont un rôle d’exemplarité à avoir pour favoriser le respect et lutter contre les incivilités. La formation, l’ascension et les décisions arbitrales ne peuvent être mises à mal sans fondement. La saisine FFR permettra ainsi de faire le point sur les propos tenus et de réaffirmer l’intégrité du corps arbitral. »