La tendance du Midol : C’est la faute de l’arbitre

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Les phases finales sont revenues, merci pour elles, et merci pour le rugby dont elles sont indissociables. Mais pour tout dire, six petits mois seulement après le traumatisme national du quart de finale France-Afrique du Sud, on redoute plus que jamais de la dramatique des matchs éliminatoires les dérives liées à cette mode du moment.

À savoir, cette tendance plus généralisée que jamais à faire peser tout le poids du sort d’un match sous la responsabilité d’une simple décision arbitrale. Facilité évidente, puisqu’elle permet de s’exonérer de ses propres turpitudes… La conséquence, pour aller au bout de notre propos ? Elle est que l’on peut craindre cette conséquence tout bonnement humaine dans le clan des officiels de match, qui pourrait consister à ne plus assumer le poids de leurs responsabilités, de crainte des conséquences.

En fin de match, l’arbitre a fait un peu de la politique

Christophe Urios l’a ainsi clairement sous-entendu, à la fin de la demi-finale opposant ses Clermontois aux Sharks, au sujet de la décision de M. Pearce de ne pas aller jusqu’au bout de sa décision de ne pas accorder d’essai de pénalité après l’énorme obstruction d’Aphelele Fassi sur Joris Jurand, pourtant sanctionnée d’une pénalité et d’un carton jaune.

« C’est un jeu déloyal et ça empêche Joris Jurand d’aplatir, commentait après coup le manager des Jaunards. En fin de match, l’arbitre a fait un peu de la politique. Il a géré, quoi. » Relançant au travers de cette décision l’éternel débat entre la règle et son esprit. Le hic ? Il est qu’à force de tout confondre et tout mélanger, on craint que le rugby finisse par scier définitivement la branche sur laquelle il est assis depuis tant d’années. La seule morale, in fine ? Il est qu’on en est aujourd’hui réduit, avant les phases finales hexagonales, à croiser les doigts pour que nos arbitres continuent à ne pas hésiter à se sentir libres d’imposer les justes sanctions dans le juste contexte, sans crainte de représailles venues d’illuminés de nulle part. Vœu pieux ? C’est qu’on en est malheureusement réduit à ça, ma bonne dame. Et ça, ça n’est malheureusement pas faute de l’arbitre…

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