La tendance du Midol : le chemin des dames dans l’histoire du rugby

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Qu’elles soient joueuses, présidentes de club, arbitres ou compagnes de joueurs, les femmes tiennent une place importante dans le milieu du ballon ovale.

Si l’on devait raconter le rugby au féminin, on commencerait sans doute par une image, un de ces clichés d’antan, sépia et grinçant, où les femmes en jupons regardaient avec un mélange d’effroi et de curiosité ces gonzes en maillot de laine s’écharper dans la boue. Autrefois, le rugby était une affaire d’hommes, une affaire de bistrot et de troisième mi-temps, de mêlées qui sentaient la sueur et la testostérone. À l’origine, le rugby féminin ne fut donc qu’un combat contre l’ignorance et la moquerie. Quand, dans les années soixante, des équipes féminines commencèrent à émerger, elles furent accueillies avec une condescendance teintée d’incrédulité. « Un sport d’hommes », entendait-on, « pas fait pour elles ». Un soir de banquet, un haut dirigeant de la FFR lança même, goguenard : « Le rugby féminin ? Ce n’est ni très féminin, ni très rugby… » À l’heure où se dessine la dixième Coupe du monde de la discipline, le paysage a pourtant considérablement évolué autour du rugby des filles. Déjà, parce que la discipline représente aujourd’hui un quart des licenciés de la balle ovale, au niveau planétaire. Et puis, parce que le prochain Mondial anglais a toutes les chances de battre tous les records d’audiences : pour rappel, chaque match du XV de France féminin rassemble au bas mot un million de pékins sous nos latitudes quand World Rugby a de son côté annoncé en début d’année avoir déjà vendu plus de 260 000 tickets pour la compétition dont on cause…

L’indispensable refuge

Si au rugby, la femme a longtemps été dans l’ombre, elle se rapproche peu à peu du cœur du jeu. Car au-delà des pratiquantes, des présidentes de clubs ou des arbitres, il est une figure incontournable dans l’univers de l’ovale : celle de la femme du joueur. Elle est cette silhouette discrète qui applaudit en tribune, ce regard inquiet lorsque son homme reste trop longtemps au sol, cette présence inébranlable lorsque les blessures, les doutes ou la pression du haut niveau viennent assombrir le tableau. « Sans mon épouse, nous confiait récemment un Tricolore comptant 82 sélections, ma carrière aurait duré cinq ans de moins. Elle est mon refuge, ma meilleure conseillère, celle qui me permit si souvent de relativiser les aléas des articles de presse, des commentaires sur les réseaux sociaux ; tout ce qui me semblait majuscule et qui n’était en réalité qu’un jeu… » Et si la carrière d’un joueur est éphémère, la transition vers l’après-rugby est souvent brutale. Une fois le dernier match joué, que reste-t-il ? Beaucoup de rugbymen se retrouvent démunis face à ce vide, eux qui ont consacré toute leur existence à un sport qui, soudain, ne les attend plus. Là encore, les femmes sont un soutien indispensable. Elles aident à̀ reconstruire, à envisager un futur au-delà des terrains, à trouver une nouvelle voie. Elles sont celles qui rappellent qu’il y a une vie après le rugby, que l’identité́ d’un homme ne se résume pas à son numéro sur un maillot. Elles ne portent pas de crampons, ne soulèvent pas de trophées et pourtant, elles mériteraient toutes une médaille.

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