Mondial de rugby 2023 : pourquoi l’arbitre croise-t-il les bras avec un carton à la main

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Lors de certaines situations de jeu, il arrive de voir l’arbitre de rugby croiser les mains. Un moment important de la partie qui peut conditionner l’issue du match… grâce à l’arbitrage vidéo. On vous explique pourquoi.

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« Même si le rugby est un sport populaire, ses règles sont difficiles » admettait Isabelle Ithurburu (TF1) avant le lancement de la Coupe du monde de rugby 2023. Une seule solution : expliquer et vulgariser ! Le rugby est un sport de contact certes, mais encadré par des règles strictes. Et dès lors qu’un des trente acteurs sur le terrain commet un acte d’anti-jeu, l’arbitre n’hésite pas à sévir. Deux options s’offrent alors au juge central. D’un côté, le carton jaune, synonyme d’expulsion temporaire de dix minutes. De l’autre, le carton rouge renvoie définitivement le joueur au vestiaire.

Coupe du monde de rugby 2023 : un croisement de bras pour solliciter l’aide du « Bunker » situé… à Roland-Garros !

Si le juge de terrain croise les bras avec un carton jaune à la main à destination d’un joueur, celui-ci est temporairement expulsé, comme la règle le stipule. Or, ce geste particulier de l’arbitre signifie que la sanction n’est pas arrêtée. Elle est donc potentiellement amenée à évoluer en défaveur du joueur. Dès lors que l’arbitre effectue le mystérieux mouvement , cela signifie qu’il fait appel à l’aide d’un mystérieux centre, situé dans un lieu très connu du grand public. Communément appelé le « Bunker », le centre a fait siège sur le site de Roland-Garros dans le 16e arrondissement parisien. À l’intérieur de celui-ci, un « full play review officer » statue sur l’action litigieuse. Il a huit minutes pour soit valider le carton jaune (sanction qui permettra au joueur de revenir sur la pelouse après avoir purgé ses dix minutes d’expulsion) ou de transformer le jaune en rouge, obligeant ainsi le joueur sanctionné à quitter définitivement la partie. Lors de la rencontre entre l’Angleterre et l’Argentine le 9 septembre, Tom Curry en avait fait l’amère expérience. Le troisième ligne avait écopé d’un avertissement temporaire avant de finalement voir l’arbitre central, transformer la sentence en une exclusion définitive, après consultation du fameux bunker.

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Coupe du monde de rugby 2023 : deux dispositifs vidéos pour aider l’arbitre

« Il ne faut pas parler de VAR comme au football » nous a rappelés Dorian Grimaud, responsable de la communication du World Rugby, joint par téléphone. Hormis le dispositif du « Bunker » expliqué précédemment, l’arbitre peut solliciter un autre membre du corps arbitral, nommée TMO (Television Match Official). Celui-ci est installé dans le stade, près des cars-régie. Il analyse des situations litigieuses lors des essais et peut interpeller l’arbitre sur un « jeu déloyal » (fautes dangereuses notamment). Une autre béquille à la disposition de l’arbitre, qui n’est pas forcé cette fois-ci de croiser ses bras.

Ce post a été choisi par toute l’équipe unar.fr en ligne parce que ce dernier figurait dans les interfaces d’un blog consacré au thème « Arbitres de Rugby ». unar.fr est une plateforme d’information qui compile de multiples journaux publiés sur le net dont la thématique principale est « Arbitres de Rugby ». Ce post est rendu de la façon la plus complète qui soit. Si vous souhaitez apporter quelques explications concernant le sujet « Arbitres de Rugby », vous êtes libre de discuter avec notre rédaction. Sous peu, on lancera d’autres renseignements pertinents autour du sujet « Arbitres de Rugby ». Cela dit, visitez de façon régulière notre site.