Montauban. Les arbitres, pierres angulaires du bien jouer ensemble

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l’essentiel À l’affût du moindre écart, de la moindre faute. Ils n’ont pas de cartons, ni de sifflets, mais n’en sont pas moins indispensables à la bonne tenue de toutes les rencontres. Avis tranchés.

Pour mener à bien toutes les rencontres au programme de la semaine, quatre arbitres ont été désignés par l’ITF (l’organisme qui gère les tournois Future, comme celui de Montauban), et la fédération française, ces « titulaires » (qui seront normalement sur la chaise ce week-end, pour les demi-finales et finale du simple, mais aussi la finale du double) étant complétés par des renforts pour les qualifications, et les premiers tours. Parmi ces renforts, il en est un qui connaît bien les installations du Ramier. Vincent Lafargue est en effet le « régional de l’étape ». « J’ai un statut un peu particulier. Mon job principal, c’est prof de tennis à l’année sur la côte basque, et je fais deux ou trois tournois internationaux dans l’année. Pour l’instant l’ambition d’arbitrer plus haut n’est pas ma priorité mais pourquoi pas. Il vaut mieux toujours venir sur les tournois où on sait qu’on est bien entouré, donc Montauban est un bon endroit (sourire). » Pour les Future, les arbitres doivent avoir la « caisse » tant ils gèrent un peu tout sur le terrain : la gestion des balles (jusqu’à ce vendredi, et l’arrivée des ramasseurs de balles), ils font aussi office de juge de ligne, et doivent bien évidemment gérer tout l’environnement, et donc connaître le règlement sur le bout des doigts.

« Un rôle un peu ingrat »

Sur la chaise, ce mercredi, lors de la journée des écoles de tennis, force est de constater que Vincent a eu peut-être un peu plus de boulot que d’habitude : « Le rôle d’arbitre est souvent un peu ingrat car il arrive qu’on se fasse tirer dessus, mais on assume (sourire). Ici, on n’a pas de micro, donc mercredi, avec les enfants, j’ai dû un peu forcer la voix (sourire). » À la fin de cette semaine, Vincent devrait être monté une douzaine de fois sur la chaise. Il pourra ensuite revenir sur la Côte basque, avant de préparer un autre rendez-vous important pour lui, à savoir les Jeux paralympiques, où il a été sélectionné comme juge de ligne : « C’est génial. J’ai fait la demande, et j’ai eu la chance que la réponse soit positive. Ce sera une magnifique expérience. » L’expérience olympique, Stéphane Édouard la vivra lui aussi en tant que juge de ligne, pour les valides cette fois. À Montauban, il fait partie des « titulaires », et on devrait donc le retrouver jusqu’à dimanche, avant qu’il ne prenne la direction d’un tournoi Challenger, dans deux semaines : « Je découvre l’Open de Montauban. Notre rôle ne diffère pas du plus haut niveau, mais la pression n’est pas la même non plus. En ce qui nous concerne on ne connaît pas tous les joueurs puisque ça tourne beaucoup. » Vincent, et Stéphane, une même passion, pour un même objectif.

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