Le Stade Français n’a pas perdu sa demi-finale contre Bordeaux-Bègles sur une seule et unique action. Mais son ballon porté effondré volontairement par les Girondins à la 84e minute va longtemps hanter les esprits des Parisiens.
L’arbitre Pierre Brousset a sanctionné le deuxième ligne Cyril Cazeaux d’un carton jaune, preuve qu’il y avait bel et bien faute sur le coup. Il n’a toutefois pas accordé d’essai de pénalité, ce qui aurait engendré la prolongation (22-20).
De quoi générer déception et frustration chez les Parisiens. « Nous avions beaucoup d’éléments contre nous. Nous savions qu’il y avait le terrain, les supporters. Il y en avait d’autres que nous n’avions pas identifiés. Il y a une décision très difficile en fin de match de ne pas accorder essai de pénalité sur maul », a pesté le manager Laurent Labit.
Bordeaux-Stade Français : l’arbitre s’explique
Auprès de Midi Olympique, Pierre Brousset a expliqué pourquoi il n’avait pas pris une telle décision. « Le maul des Parisiens connaît une première légère avancée, puis un stationnement au niveau de la ligne des 5m. C’est ensuite que vient l’effondrement et c’est lui qui enclenche la deuxième avancée dynamique », dit l’arbitre. Qui enchaîne :
Pour moi, nous sommes encore trop loin de la ligne, environ 4m, et ce n’est pas assez dynamique au moment où il s’écroule pour assurer qu’il y aurait eu essai.
Carte jaune : pas forcément essai de pénalité
En visionnant à plusieurs reprises l’action, les explications de Pierre Brousset s’entendent clairement. L’on peut aussi comprendre ceux qui estimeront que la prise de vitesse est déjà enclenchée avant l’effondrement de Cazeaux et qu’il n’y a quasiment plus de Bordelais derrière en opposition. Toujours une question d’interprétation, et de ressenti.
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Par ailleurs, Pierre Brousset, qui était retenu dans le panel des arbitres pour la Coupe du monde 2023, précise que la sortie d’un carton jaune dans cette zone de jeu n’entraîne pas automatiquement un essai de pénalité : « Les deux ne sont pas forcément liés. La règle dit qu’une telle sanction doit être appliquée si la faute empêche un essai qui aurait été probablement marqué ».
Et vu les explications données auparavant, rien n’assurait que l’essai aurait été marqué selon Pierre Brousset. CQFD.
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