Les journées de l’arbitrage de La Poste, dont l’objectif est de valoriser la fonction arbitrale, se sont achevées le 27 octobre. Rencontre avec Mickaël Centelles, facteur guichetier et arbitre territorial de rugby.
Troquer sa veste et sa casquette de facteur, ou sa veste de guichetier à La Poste de Lignan-sur-Orb, à côté de Béziers, pour des crampons et un sifflet est devenu un réflexe naturel pour Mickaël Centelles.
À l’occasion des Journées de l’arbitrage de La Poste, qui se sont déroulées dans toute la France du 4 au 27 octobre, et à l’heure où les fédérations sportives sont confrontées à un manque de candidats à l’arbitrage, le Biterrois fait figure d’exemple pour la société française : il est à la fois agent postal depuis 2006 – facteur et guichetier à La Poste de Lignan-sur-Orb – et arbitre territorial de rugby.
La Poste présente sur les maillots des arbitres depuis 2007
Pour rappel, depuis 2007, La Poste est présente sur les maillots des arbitres de football, rugby, handball et basket-ball. Elle accompagne les fédérations depuis 13 ans dans le développement et la professionnalisation de la filière arbitrage en contribuant, par exemple, à recruter des responsables de l’arbitrage (en charge de la détection et de la formation des jeunes arbitres), à renouveler et moderniser les outils pédagogiques de formation et à organiser des journées de détection et de formation à l’arbitrage dans les régions.
Bien que Mickaël, 36 ans, connaisse les règles de l’arbitrage sur le bout des doigts, il ne joue plus au rugby depuis longtemps. « Quand un jour, un collègue m’a conseillé de me lancer dans l’arbitrage, je me suis dit « pourquoi pas »… Je me suis procuré le mémento officiel de match, la bible de l’arbitrage, que j’ai appris par cœur. Et, en 2008, alors que j’étais facteur depuis deux ans, et que La poste venait à peine de devenir partenaire des fédérations sportives pour l’arbitrage, j’ai été testé sur mes trois premiers matches, accompagné d’un tuteur. Et ça a marché. Au début, j’ai continué un peu aussi à jouer au rugby. Mais il a fallu très vite choisir entre le sifflet et le ballon. Je n’ai pas hésité. »
Le plus heureux des facteurs
Puis tout s’est enchaîné. En 2009, il devient arbitre stagiaire, un an plus tard, arbitre territorial. « Je me régale. Mais depuis, je suis devenu papa, j’ai deux filles, et passer les examens pour devenir arbitre fédéral me demanderait trop de sacrifices familiaux car il faut partir loin, dormir à l’hôtel, assumer les troisièmes mi-temps… »
Non, Mickaël, lui, se dit le plus heureux des facteurs guichetiers. « J’aime le contact, le côté social, dans le sport comme au guichet avec les usagers, ou avec mon chariot dans les rues du village. » Pour pouvoir garder la forme physique nécessaire « pour tout voir, tout suivre », il s’impose deux footings par semaine, plus les matches, et des séances de musculation. « Une réunion de tous les arbitres de Béziers et des alentours est organisée une fois par mois au stade de la Méditerranée sur un thème précis des règles d’arbitrages. » Il n’en manque aucune, passion oblige…
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