Dans un match au couteau, où la moindre erreur pouvait se payer cash, les Dragons Catalans ont trouvé les ressources pour faire tomber la meilleure équipe du monde.
L’an dernier, alors que ses Dragons venaient de se faire éliminer par Leeds en barrage, Bernard Guasch avait prévenu : pour gagner la Super League, un jour, il faudrait être bien meilleur que tout le monde. Éviter absolument tout débat. Survoler ses adversaires techniquement. Dominer Physiquement. Bien se comporter et surtout, garder ses nerfs et avoir un mental à toute épreuve. C’est ce qu’il avait manqué l’an dernier à Brutus contre Leeds.
Cette saison, tout n’a pas toujours été parfait. Mais tout au long des 27 journées, les Catalans ont toujours su faire en sorte de donner le meilleur. Le physique, la technique et le mental ont été là pour s’offrir la deuxième place, même dans un combat au couteau avec Wigan et Saint-Helens, et s’offrir une demi-finale à la maison pour avoir le plus de chance possible pour retourner, deux ans après, à Manchester.
Seuls contre tout
Mais on le sait, dans les matches couperets, rien n’est pareil. Lorsque l’ambiance des phases finales revient, il en faut encore donner davantage. Parce qu’à ce niveau, personne ne fait de cadeaux. Et quand il faut jouer contre la meilleure équipe du monde, Saint-Helens, c’est encore plus dur. Même devant leur public, 11 500 supporters (moins quelques Anglais tout de même), longtemps, rien n’a semblé pouvoir atteindre le moral des Catalans. Pas un essai refusé à Tom Johnstone peu après le quart d’heure de jeu qui aurait pu leur permettre d’ouvrir la marque. Pas même une agression totalement assumée de Sione Mata’utia, le seconde ligne britannique sur Sam Tomkins après déjà un placage haut. Un coup de poing au visage flagrant, revu à la vidéo par l’arbitre, sanctionné uniquement d’une simple pénalité. De quoi faire rager le public, qui rêvait déjà après 30 minutes de jeu seulement, d’un carton rouge pour les Anglais.
Se relever sans cesse
Mais tant pis. Les hommes de Steve McNamara n’ont pas eu envie cette saison, de s’apitoyer sur leur sort. Ils veulent être seuls maîtres de leur destin. Et c’est froidement qu’Adam Keighran s’est contenté de prendre les deux points de cette pénalité, et permis aux Perpignanais d’avancer vers leur rêve. Très longtemps vendredi soir, à chaque fois qu’ils ont été en difficulté, les Catalans n’ont jamais lâché. Et il n’a pas été uniquement question d’arbitrage. Quand Micky McIllorum, puis Tom Johnstone ont fait des en-avants dans leurs 20 m, sans même être sous pression, personne n’a cogité. Quand Benjamin Garcia, le capitaine est sorti blessé, la tête basse, dès la 26e minute (il est revenu un peu avant l’heure de jeu), ils n’ont pas flanché.
Quand Will Hopoate a marqué un essai à la 50e minute, ils ont réussi à remettre la marche avant et arracher une pénalité de plus. Et contre ce qu’il se fait de mieux à XIII au monde, les Dragons version 2023 n’ont pas à rougir. En toute fin de rencontre ils ont trouvé les ressources pour renverser la pression. Provoquer les fautes, un carton jaune et offrir à sa pépite, Sam Tomkins le droit de jouer une dernière finale. La plus belle. Celle qu’il faudra jouer à Manchester dans sept jours. Celle qu’il faudra gagner. Ce sera une autre histoire. Mais assurément, dans la tête, les Dragons sont prêts.
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