Dans une galaxie pas si lointaine que cela pour les Agenais, genre à un plus d’une heure d’autoroute, les étoiles toulousaines brillent bien fort. Dimanche à Moissac (Tarn-et-Garonne), le SUA partira leur faire la guerre même si, sur le papier comme sur les terrains, il ne part pas vraiment en position de favori. Sauf qu’une demie de phase finale Élite Espoirs, antichambre du niveau professionnel, n’a plus rien à voir avec les joutes d’une phase régulière d’un championnat…
Dans une galaxie pas si lointaine que cela pour les Agenais, genre à un plus d’une heure d’autoroute, les étoiles toulousaines brillent bien fort. Dimanche à Moissac (Tarn-et-Garonne), le SUA partira leur faire la guerre même si, sur le papier comme sur les terrains, il ne part pas vraiment en position de favori. Sauf qu’une demie de phase finale Élite Espoirs, antichambre du niveau professionnel, n’a plus rien à voir avec les joutes d’une phase régulière d’un championnat qui a déjà vu Haut-Garonnais et Lot-et-Garonnais croiser le fer à deux reprises.
Des Espoirs revigorés
« Il y a de la confiance, oui, mais aussi un peu de peur, résume le manager Olivier Campan. De la peur, parce qu’on rencontre une des meilleures équipes de France. Mais il y a aussi des signaux qui nous donnent de la confiance, notamment parce qu’on aurait dû gagner lors du match à domicile [27-27, NDLR] car l’arbitre, après qu’on lui a envoyé les vidéos, nous a dit qu’il aurait dû refuser leurs deux essais. » Bon, en revanche, la déculottée reçue à Ernest-Wallon, lors du retour en avril dernier (83-17), la plus cinglante concédée par les Agenais, ne souffre d’aucune contestation. Si ce n’est celle de la pléthore d’absents, côté Agenais, qui avait vu Olivier Campan et Alain Garcia devoir composer avec des « minots » face aux noms de la formation rouge et noir qui ont déjà goûté aux joutes du Top 14.
« Je n’échangerais pas Boubila contre Jouvin, ni Garrigues contre Bainivalu, ni Ntamack contre Fineanganofo ou Retière contre Dayral »
« Non, mais attention », coupe le manager agenais qui se lance dans une comparaison non exhaustive : « Je n’échangerais pas Boubila contre Jouvin, ni Bainivalu contre Garrigues, ni Ntamack contre Fineanganofo ou Retière contre Dayral. » Car deux mois après ce naufrage, les Lot-et-Garonnais ne sont plus les mêmes. Les « leaders » du SUA qui avaient été appelés par Bernard Goutta chez les professionnels sont revenus auprès de leurs copains et ont de l’expérience à faire valoir. Même s’il est vrai que leur rentrée lors du quart de finale contre Colomiers (17-13) a été des plus discrètes. Temps de (ré)adaptation entre la Pro D2 et l’Élite Espoirs (Gayraud, Lebian, Jouvin…) ou encore quelques sensations à retrouver après une blessure (Darchen, Charrier…) ont plutôt mis en évidence la force d’un collectif qui, pour la majorité, évolue ensemble depuis les années cadets.
Sentiment de revanche
Animé par un sentiment de revanche contre Colomiers, après une finale du championnat de France cadets perdue en 2019, le flanker Valentin Gayraud savourait ce mauvais tour joué à d’autres Haut-Garonnais. Présent l’année dernière lors de la défaite en quart de finale contre ce même Stade Toulousain (30-22), le troisième ligne aile s’était promis de ne pas revivre la même désillusion cette saison. « On a toujours envie d’aller plus loin, on a toujours faim », affirmait-il à l’issue de sa qualification pour la demi-finale.
Des paroles aux actes, le duo Campan-Garcia attend de pied ferme ses joueurs, lui qui leur a seriné cette semaine que tout était possible. À condition toutefois d’être « meilleurs ». « Pourquoi nos facteurs X, surtout chez les trois-quarts avec Brocas, Nalaga ou Darchen, n’ont pas eu de ballons contre Colomiers ? Parce qu’on a joué petit bras, peut-être. On aurait dû les écraser, surtout si nos porteurs de ballon avaient écarté au bon moment. À nous d’être meilleur individuellement, d’être plus ambitieux. » Le public agenais sera de nouveau attendu en nombre afin que la revanche sur le site moissagais soit encore plus belle.
Pratique
1 500 personnes attendues. Le champêtre pré moissagais ne s’attendait pas vraiment à recevoir la double affiche SUA-Stade Toulousain des cadettes U18 (14 heures) et Espoirs (16 heures). De quoi rapidement remplir les 770 places des travées du stade Carabignac, terrain de l’Avenir Moissagais qui évolue en Fédérale 3. Un casse-tête pour les responsables du club qui disent attendre environ 1 500 supporteurs ce dimanche. Seule certitude, il va falloir arriver tôt afin, déjà, de trouver une place pour se garer (le parking du stade fait une centaine de places) et en tribunes. Enfin, l’entrée sera payante. Combien ? Nul ne sait pour l’heure, la FFR ayant la main sur les tarifs, qui ne devraient toutefois pas excéder les 10 euros.
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