Rugby : « Il n’y a aucun calcul, uniquement de la passion », assure Didier Codorniou, lancé vers la présidence de la FFR

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« En plus du rugby amateur et féminin, il y a aussi la gouvernance et la simplification administrative. Au sein de la Fédération, il y a les ligues, les comités départementaux et les conseillers techniques des clubs. Le but est de rééquilibrer les compétences pour mieux accompagner les clubs amateurs, notamment ceux en difficulté. Pour cela, il faut mettre en place des moyens humains et financiers pour aider les présidents en cas de problèmes juridiques. »

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« En plus du rugby amateur et féminin, il y a aussi la gouvernance et la simplification administrative. Au sein de la Fédération, il y a les ligues, les comités départementaux et les conseillers techniques des clubs. Le but est de rééquilibrer les compétences pour mieux accompagner les clubs amateurs, notamment ceux en difficulté. Pour cela, il faut mettre en place des moyens humains et financiers pour aider les présidents en cas de problèmes juridiques. »

Vous avez également parlé des infrastructures. Que souhaitez-vous améliorer sur ce point ?

« Aujourd’hui, il y a quasiment 80 % des stades en France qui sont obsolètes. Mais si la Fédération n’active pas de fonds, les collectivités ont du mal à se lancer dans les rénovations. Mon but est donc d’aller voir les maires, les présidents des régions et des départements pour leur présenter ce projet. À la manière du plan Marshall, on souhaite investir 120 millions d’euros sur quatre ans (2024-2028). »

Vous êtes opposé au président sortant, Florian Grill. Quels sont les différences entre vous et lui ?

« On a deux personnalités différentes. Alors qu’il exerce un pouvoir très centralisé, je suis plus sur la démocratie participative, avec un partage du pouvoir. Je souhaite avant tout restaurer l’autorité et retrouver de la sérénité en rassemblant beaucoup de forces. Il n’y a aucun calcul, uniquement de la passion. Je souhaite vivre le rugby à 100 % sur les quatre prochaines années et lui rendre tout ce qu’il m’a apporté. »

Votre statut d’ancien international (31 sélections entre 1979 et 1985) peut-il vous donner un avantage ?

« Ce statut me donne une certaine légitimité. On peut dire que j’ai une culture beaucoup plus riche et profonde que le président sortant, mais je ne pense pas que la différence se fera là-dessus. Elle se fera plus sur notre façon de présenter notre projet. »

Pouvez-vous nous donner les détails de votre campagne ?

« Elle est très bien organisée, avec quasiment 350 référents et une quarantaine de coordinateurs qui nous permettent de garder un lien avec les différents clubs. On peut ainsi voir comment vont se comporter les présidents et pour qui ils pourraient voter. Cela nous permet d’avoir une lecture assez précise et un focus sur les territoires où on serait en retard, en sachant que 70 % des électeurs viennent de quatre régions : Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes, en tenant compte aussi de l’Île-de-France. Il faut qu’on aille chercher les voix pour être bien élu, c’est la mission que j’ai donnée à mes colistiers. »

Quel est votre point de vue sur les problèmes rencontrés actuellement par la Fédération (lors de la tournée du XV de France en Argentine, Melvyn Jaminet a tenu des propos racistes sur les réseaux sociaux, avant que le Palois Hugo Auradou et Oscar Jegou ne soient accusés de viol en réunion par une femme de 39 ans) ?

« C’est un sujet forcément très délicat. Mon devoir est d’émettre quelques alertes. Pour moi, il y a eu des manquements dans l’organisation des déplacements. Quand je partais en tournée en tant que joueur, il y avait toujours un chef de liaison, un directeur de tournée et un vice-président qui venaient pour assurer l’autorité de la Fédération. Chaque joueur qui porte le maillot de l’équipe de France se doit d’être exemplaire. Quant à la tragédie concernant Medhi Narjissi (disparu en mer en Afrique du Sud le 7 août, NDLR), il faut laisser faire la justice car c’est un dossier très grave. En résumé, ce sont des affaires qui décrédibilisent la Fédération. »

Une campagne portée sur le collectif

Composé de 12 points clés, le programme mis en place par Didier Codorniou, candidat à la présidence de la FFR, a voulu inclure l’ensemble des acteurs du territoire.
La course à la présidence de la Fédération française de rugby est lancée pour Didier Codorniou, qui sera opposé le 19 octobre prochain au président sortant, Florian Grill. Pour élaborer son programme, l’ancien centre international formé au RC Narbonne avait la volonté d’inclure l’ensemble des clubs de l’Hexagone. « Ce fût mon premier acte de candidat : vous donner la parole, par un questionnaire envoyé à chaque président, car c’est vous qui êtes la voix et le visage de notre rugby », peut-on y lire.
Ce mardi soir à la Maison Ovale de Territoire de Pau, le « Petit Prince » est venu à la rencontre des présidents de clubs du Béarn, avec qui il a échangé pendant deux heures sur les 12 points clés de sa campagne. Il était accompagné de six de ses 37 colistiers, avec qui il forme « une équipe riche et qui me ressemble. Ce sont de belles personnes pleines d’expérience et d’humilité », a-t-il décrit au cours de son discours.
Des débats avec les présidents
Des colistiers qui ont tous pu se présenter et décrire tour à tour leur rôle dans cette campagne. Danièle Irazu, ancienne internationale et désormais présidente du Stade Hendayais, et Patrice Padroni, président du Stade Bagnérais, ont ainsi pu présenter deux des points essentiels : le rugby féminin et le rugby amateur, que Codorniou, également maire de Gruissan (Aude) depuis 2001, souhaite transformer.
D’autres sujets ont également été mis sur la table, comme celui des arbitres, des bénévoles ou encore la sensibilisation à l’alcool et à la drogue, ce qui a pu entraîner de vifs débats avec les différents présidents, qui ont tous eu l’occasion de s’exprimer pour donner leur point de vue. Dans un sens du collectif que Didier Codorniou résume parfaitement dans le slogan de sa campagne : « Ensemble, réenchantons le rugby ! »

Ce post a été choisi par toute l’équipe unar.fr en ligne parce que ce dernier figurait dans les interfaces d’un blog consacré au thème « Arbitres de Rugby ». unar.fr est une plateforme d’information qui compile de multiples journaux publiés sur le net dont la thématique principale est « Arbitres de Rugby ». Ce post est rendu de la façon la plus complète qui soit. Si vous souhaitez apporter quelques explications concernant le sujet « Arbitres de Rugby », vous êtes libre de discuter avec notre rédaction. Sous peu, on lancera d’autres renseignements pertinents autour du sujet « Arbitres de Rugby ». Cela dit, visitez de façon régulière notre site.