France Bleu Gironde : Comment sont nés votre marque et ce fameux ballon Gilbert ?
Laurent Gaya : C’est né en 1823, en même temps que le que le sport, le rugby. Dans la ville de rugby, il y avait un lycée dont le proviseur était Monsieur Webb Ellis. La légende qui dit qu’en 1823, il avait créé un sport, un sport typiquement britannique où on devait avancer en se lançant le ballon en arrière et il avait besoin d’un ballon ergonomique, donc pas un ballon rond comme celui du football. Il est allé voir William Gilbert, qui était cordonnier dans la ville de rugby et il lui a demandé de lui fabriquer le premier ballon de rugby qui était en vessie de porc et en cuir.
A-t-il toujours la même forme, si ergonomique, que celle demandée par Webb Ellis, le créateur du rugby.
Oui, tout à fait. Alors il a un peu plus ogive aujourd’hui qu’il ne l’était avant. Parce qu’avant il était ovale rond et maintenant c’est une vraie ogive. Donc on a bien travaillé sur les matières et surtout sur les matériaux pour fabriquer des ballons de match compétitifs.
Son évolution c’est d’être connecté ?
Alors le ballon est connecté depuis deux trois années maintenant en association avec la société britannique Sportable qui est spécialisée dans les sports US de ballon connecté, notamment le ballon de football américain et la société Sage qui est très connue sur le software, qui a développé toute la collecte de données. On a fait les premiers tests il y a deux ou trois ans et la première fédération à avoir pris le ballon connecté, c’est la Fédération française. On devait lancer le ballon connecté pour la Coupe du monde 2023, ça ne s’est pas fait pour les questions techniques et ça va se faire pour le prochain tournoi des VI nations
Dans le rugby comme ailleurs la data est un enjeu stratégique ! Les nations vont se partager les informations ?
Tout à fait. L’accord que l’on a eu avec les VI Nations c’est que toutes les équipes auront accès à toutes les datas possibles et imaginables qui vont sortir du vallon connecté.
Quelles données seront recueillies ?
C’est un peu à l’infini et j’en discutais avec l’analyste vidéo de l’équipe de France qui me disais si je pouvais, je passerais des heures et des heures toute la journée et on pourrait aller très très loin. Le principal c’est avoir les puissances de frappe et de passe, les vitesses, là où tombe le ballon, lors des touches également. Et ça peut être aussi des datas qui peuvent intéresser à terme et à court terme les télévisions.
Le ballon connecté va-t-il assister l’arbitre dès 2025 ?
Pour l’instant ce n’est pas au programme, mais ça pourrait l’être notamment sur les avants.
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