Espoirs-Reichel élite – 11e journée. Malgré un bon début de partie, la jeune garde du Racing a fini par céder face aux assauts grenoblois.
Devant une très petite chambrée, les Espoirs-Reichel du Racing ont perdu, petit à petit, le fil du match, alors qu’ils avaient plutôt réussi leur entame. Souvent mis sous pression, les Narbonnais, en dépit d’une louable vaillance, ont manqué cruellement de justesse et ont souffert techniquement de la comparaison, tant sur le plan individuel que collectif.
Avec un léger vent dans le dos, les orange et noir réalisent un bon début de partie, tandis que les Isérois affichent une certaine fébrilité. Sur un contre joué au pied, les Narbonnais obtiennent une mêlée à cinq mètres, mais auraient bénéficié d’un essai de pénalité, un Grenoblois tapant le ballon des deux mains dans son en-but. Sur la mêlée, l’arbitre décide, en outre, de sanctionner la première ligne audoise, ce qui est loin d’être évident. Peu importe, le RCN, malgré du déchet dans les transmissions, pousse dans les 22 mètres adverses et grappille une pénalité sur mêlée fermée. Les locaux optent pour une combinaison qui envoie tranquillement Tikoipau derrière la ligne. Et quand Guillaumon ajoute une pénalité, la partie semble bien engagée pour les Racingmen (10-0, 21e). Hélas, peut-être trop confiant, le Racing relâche son étreinte face à un rival qui trouve enfin ses marques et surtout son rugby. Après une longue séquence, l’ailier Rates transperce la défense locale et envoie son demi de mêlée à l’essai (10-7). Le même joueur se balade, un peu plus tard, entre des Narbonnais un peu passifs, et le FCG passe devant (10-12). Les orange et noir sont rappelés à l’ordre par leurs adversaires, mais également par un M. Passemar très sévère et peu inspiré. Les deux arbitres assistants ne font également aucun cadeau aux Narbonnais, et après une curieuse intervention de l’un d’entre eux, le RCN est pénalisé et concède une pénaltouche dans ses cinq mètres. Petite cause, mais grands effets, avec un inévitable troisième essai isérois avant le repos (10-19). Dès la reprise, les Grenoblois accélèrent, enchaînent inlassablement, alors que le Racing évolue temporairement à 14.
Narbonne domine mais se fait punir
Impitoyable, l’arbitre adresse un nouveau carton, blanc celui-là, à Moulahya, et il faut une défense héroïque des Racingmen, durant 20 minutes, pour que les visiteurs n’inscrivent aucun point pendant ce terrible assaut. Le RCN a-t-il fait le plus dur ? On ose le croire quand il obtient une pénalité face aux poteaux adverses, après l’heure de jeu. Malheureusement, le ballon s’envole péniblement et s’écrase sur la barre transversale. Narbonne, avec une mêlée conquérante, reste cependant dans le camp isérois, mais manque de précision, voire d’application. Deux touches manquées sur des pénalités, un lancer pas droit et des passes mal assurées laissent des Grenoblois, particulièrement fringants défensivement, dans la rencontre. Jusqu’à ce contre et l’exploit personnel du centre isérois, qui scellent définitivement le sort du match.
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