Rugby. Les Lonsoises visées par des accusations de racisme

Selon ces déclarations, des joueuses de Bobigny auraient été insultées par une partie du public et par leurs adversaires directes. « Sale connasse », « rentrez chez vous », « sale noire »… Les termes rapportés sont graves.

Lombard : « Il n’y a rien d’avéré »

Contacté dimanche en début de soirée, le président lonsois oscillait entre consternation et colère. « Je n’imagine pas une seconde que nos joueuses soient racistes. » Pour autant, après avoir passé une bonne partie de sa journée avec les autres dirigeants du LSPRF et en visio avec ceux de Bobigny pour essayer de tirer les choses au clair, Jean-François Lombard se veut le plus transparent possible.

La réaction de la seconde ligne internationale de Bobigny Madoussou Fall, pas présente à Lons, s’est indignée sur les réseaux sociaux.
La réaction de la seconde ligne internationale de Bobigny Madoussou Fall, pas présente à Lons, s’est indignée sur les réseaux sociaux.

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« Avec nos joueuses et Bobigny, nous essayons de savoir ce qui peut s’être dit. L’arbitre nous a indiqué n’avoir rien relevé. Si nécessaire on prendra les mesures qui s’imposent mais en l’état il n’y a rien d’avéré. »

Jean-François Lombard regrette d’ores et déjà l’emballement. « Les réseaux sociaux, ce n’est pas mon truc, je ne minore rien mais je préfère faire les choses dans l’ordre. Et je déplore qu’on attaque notre institution, ses bénévoles et son histoire alors qu’il n’y a rien d’avéré. Encore une fois notre souci n’est pas de dédramatiser mais la priorité est de préserver le club, de retrouver du calme. »

Provale réagit

Parallèlement, dès dimanche soir, Provale, le syndicat des joueurs, a réagi pour apporter « tout (son) soutien » aux joueuses de Bobigny. « Les propos tenus à leur encontre vont totalement à l’encontre de nos valeurs et nous les condamnons fermement. » Un positionnement que regrette Jean-François Lombard : « Que certains relaient ces accusations sans même nous appeler, je trouve ça lamentable. Oui, il est dommage que certaines institutions ne prennent pas le temps de la réflexion et ne nous laissent aucun crédit. »

Après avoir échangé, dimanche, Lons et Bobigny se sont entendus pour communiquer séparément en ce début de semaine. De même, le LSPRF devrait se rapprocher de son conseil juridique pour envisager toutes les suites possibles à ces accusations.

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