Le barrage a été complètement fou (33-20). Dans quel état d’esprit étiez-vous à la mi-temps quand le Stade Français est revenu au score ?
On était assez serein. On a fait le bilan de notre première mi-temps. Quand on a réussi à tenir le ballon, on a été efficace. On a été moins bon sur la conquête, donc on a mis l’accent dessus. On a marqué les premiers en seconde période, on n’a pas laissé le doute s’installer.
C’est votre troisième phase finale. En quoi gérez-vous mieux ces rendez-vous ?
Là où j’ai le plus progressé, c’est sur la manière dont je prépare la semaine. Je connais les points sur lesquels je dois faire le focus pour être le plus performant possible. Car lors de la phase finale, tout est analysé, les arbitres sont plus exigeants et le moindre détail peut avoir des conséquences énormes.
Quels sont ces points ?
Par exemple, bosser plus le jeu au pied car je sais que, pendant la phase finale, il sera encore plus important. Je vais me concentrer sur des lancements, sur la discipline. Essayer de maîtriser le plus de choses possible pour, après, avoir la tête au jeu et que ça vienne naturellement.
Qu’attendez-vous pour votre première demi-finale ?
Un grand match de rugby. Ce dont je rêvais quand j’étais petit devant la TV, dans une ambiance de folie et face à des grands joueurs. Ce sont des choses qui m’animent plus que ça me bride. J’ai toujours aimé cette ferveur.
Il y aura votre duel avec Antoine Dupont. Comment limiter son influence ?
Ça ne sera pas moi tout seul mais une réponse collective. On connaît ses qualités et on sera vigilant. Mais il n’y aura pas de plan anti-Dupont. Ça serait une erreur de faire un focus que sur lui quand on connaît la qualité de tous les joueurs.
Vous butez moins cette saison. Ça reste un objectif pour vous ?
J’ai commencé la saison comme buteur et je me suis blessé à ma jambe de frappe pendant un mois et demi. Et Finn (Russell) a très bien buté donc quand j’ai repris, je lui ai laissé la charge du tir au but. Ça m’a permis de plus me concentrer sur mon jeu, là où, des fois, l’année dernière je pensais beaucoup au tir au but.
Ça vous prenait beaucoup d’énergie de buter ?
Oui, sur certains matchs je laissais peut-être beaucoup d’énergie sur les tirs au but. Ça m’a permis de me recentrer sur mon rugby. Et si besoin, je suis prêt. Je sais que j’ai les qualités pour buter de loin donc s’il y a une pénalité importante à mettre, dans le plan, c’est prévu que je sois capable de buter.
Que vous apporte Finn Russell au quotidien ?
Beaucoup de sérénité. C’est quelqu’un qui tente beaucoup, avec des réussites et des échecs. Il m’a permis de relativiser sur le terrain pour ne pas trop cogiter et passer à l’action suivante. C’est important pour moi qui aime prendre des initiatives. Il m’a aussi apporté sa vision. Finn analyse beaucoup les équipes adverses, il est très intelligent dans la manière de mener un match. On essaye de se compléter, on discute beaucoup.
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