Que s’est-il réellement passé ce dimanche après-midi à Saint-Antonin-Noble-Val, petite bourgade du Tarn-et-Garonne, tout près de l’Aveyron ? « On est tombé dans un traquenard », avance ainsi le président de l’US Sévérac, Jean-Pierre Hérail, présent au petit stade municipal du Ponget, alors que les siens s’y déplaçaient lors de la 11e journée de Régionale 3, le tout dernier niveau du rugby français.
Un peu plus de cinq minutes avant le coup de sifflet final, et alors que le score était de 25-10 pour les locaux, lui, son staff et ses joueurs ont décidé de ne pas terminer le match, quitter la pelouse et même le stade sans passer par la case réception d’après-match. « Les joueurs n’étaient plus en sécurité, entre le public, la tension sur le terrain, le délégué qui était débordé par les évènements. Nous avons alors pris la décision de stopper ça« , éclaire le dirigeant. Une version des faits qui diffère un peu pour son homologue tarn-et-garonnais, Michael Petit, lui aussi présent dimanche et même assis sur le banc de touche : « Sur le terrain, on a été plus forts qu’eux, ils ne s’y attendaient pas. Ils sont sûrement venus un peu la fleur au fusil. «
D’ailleurs, Hérail ne conteste pas la « supériorité dans le jeu » des locaux ce jour-là, même s’il déplore avoir perdu « quatre joueurs majeurs « , trois sur cartons rouges et un sur carton bleu (coup à la tête), « grevant (nos) ambitions de fin de saison« .
Un arbitrage pointé du doigt
Là où les deux présidents s’accordent, c’est également sur les compétences de l’arbitre, visiblement pas au niveau attendu. « Il était très jeune et n’a pas su tenir le match« , ont-ils dit chacun de leur côté. Petit emboîtant même le pas à Hérail pour déplorer sa toute première décision qui aurait allumé la mèche dès la 1re minute de jeu : « Il nous octroie un essai de pénalité, sans même leur mettre un carton, et alors que je n’ai même pas vu leur faute. «
« C’était injouable », précédent avec Viviez
« C’était injouable, je n’avais jamais vu ça, c’était comme un guet-apens, renchérit l’Aveyronnais. Il ne leur sifflait rien, alors qu’ils étaient hyperagressifs. Et nous, on prend trois cartons rouges. » Le dernier (accompagné d’un de la même couleur côté USSA), après une mêlée relevée et une explication musclée. La goutte d’eau côté Aveyronnais ; d’autant que selon Hérail, plus tôt dans la partie, « un de (nos) joueurs s’est fait agresser sur le bord du terrain, près des bancs de touche, et le public est entré. Vous imaginez, si on était venu avec des supporters, ça aurait pu finir en véritable pugilat« . Petit d’infirmer : « Ce n’était pas quelqu’un du public, mais moi-même qui ai quitté la zone technique pour aller séparer, je n’ai donné aucun coup. «
Quoi qu’il en soit, et malgré l’homologation à ce jour du résultat (presque) final, la commission de discipline de la Ligue Occitanie aura la lourde tâche de faire la lumière sur les faits exacts dans les prochains jours. À noter enfin que Viviez, autre équipe aveyronnaise de cette poule, n’avait pas non plus gardé un grand souvenir de son déplacement à Saint-Antonin, voyage marqué par des coups hors terrain.
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