Nicolas Chauvin est mort en décembre 2018, à l’âge de 18 ans après un double placage lors d’une rencontre entre les espoirs de l’UBB et ceux du Stade Français. Son père témoigne dans un livre « Rugby : mourir fait partie du jeu »
C’est pour faire bouger les choses que Philippe Chauvin a décidé d’écrire un livre et de s’exposer dans les médias
. Un livre qui n’est pas contre le rugby mais pour la santé des joueurs. Un combat pour l’application des règles existantes, pour plus de sévérité et d’intransigeance
Je pense que le but de tout sport, c’est d’abord de prendre du plaisir. C’est bien sûr d’être performant, mais c’est aussi de se respecter et de respecter l’autre. Il y a la règle neuf, alinéa onze dans le règlement qui dit qu’on ne doit rien tenter qui soit dangereux ou imprudent pour autrui. Et ça, déjà, ça pose le débat quand même et c’est dans le règlement du rugby. Regarder les mêlées : il y a dix ans, quinze ans, les mêlées on rentrait en bélier. C’était terrifiant quand vous étiez au milieu. Maintenant, vous avez un stop/lié/engagez. Ça veut dire qu’on est capable de retenir quelques tonnes de pression qui vont rentrer l’une dans l’autre. Les piliers sont capables de retenir cette pression et de respecter les commandements de l’arbitre. Si ça, ce n’est pas la démonstration que le rugbyman, il est capable de se maîtriser, je ne vois pas où on va la trouver – Philippe Chauvin
Le devoir d’exemplarité du rugby professionnel
Une maîtrise qu’il faut retrouver dans tous les secteurs du jeu et à tous les niveaux du rugby. L’intransigeance doit elle exister tout particulièrement chez les professionnels car ils ont valeur d’exemple comme en témoigne Hervé Dubes co-président de Saint-Medard-en-Jalles.
Les jeunes prennent exemple les pros et nous on combat ça tous les jours au niveau des éducateurs et des joueurs. Ne pas prendre un exemple, sur ce qu’on voit à la télé. Maintenant, il y a une évolution dans l’éducation du plaquage et forcément au niveau des jeunes, on commence par le toucher, puis on fait le toucher deux secondes et il y a une évolution et c’est toujours le plaquage en bas. En division amateur, le plaquage est interdit au-dessus de la taille. On sait que la tête, il faut la protéger et le haut du corps, il faut le protéger aussi. Et ces plaquages hauts souvent les jeunes, malheureusement, prennent l’exemple du rugby pro. Mais le rugby pro, ce sont des joueurs qui s’entraînent tous les jours. Ce sont des joueurs qui sont formés pour ça. Je fais un peu de physique : l’énergie est liée à la masse et à la vitesse. Donc plus on est lourd, plus on va vite et plus le choc est terrible. Et malheureusement, il faut combattre ça – Hervé Dubes
Philippe Chauvin est ce samedi 17 juin à l’espace culturel du Leclerc de Saint-Médard-en-Jalles
à 11h00 pour une conférence et à 14h30 pour une rencontre autour de son livre « Rugby : mourir fait partie du jeu » aux éditions du rocher.
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