SU Agen 29 – Stade Toulousain 14
Lieu Bourgoin (stade Pierre-Rajon). Spectateurs 300 environ. Arbitre Doriane Constanty (Ile de France). Mi-temps 15-7.
SU AGEN 4 essais de Brouat (11e), Cumenal (32e), Al. Tregouet (60e), Bagolin (70e+2) ; 3 transformations de Brouat (11e, 60e, 70e+2) ; 1 pénalité de Brouat (29e).
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SU Agen 29 – Stade Toulousain 14
Lieu Bourgoin (stade Pierre-Rajon). Spectateurs 300 environ. Arbitre Doriane Constanty (Ile de France). Mi-temps 15-7.
SU AGEN 4 essais de Brouat (11e), Cumenal (32e), Al. Tregouet (60e), Bagolin (70e+2) ; 3 transformations de Brouat (11e, 60e, 70e+2) ; 1 pénalité de Brouat (29e).
L’équipe : Cumenal – Gope, Aë Tregouet, Doumergue (cap.), Billaud – (o) Brouat, (m) Saint-Martin – El Arf, Al. Tregouet, Menaud – Vialatte, Bagolin – Lustenberger, Guiton, Mazzochi. Sont entrées en jeu : Haw, Cornet, Elfort, Orlando, Bellanger, Magnol, Lefrançois.
Cartons jaunes : El Arf (39e), Al. su> Tregouet (60e).
Carton blanc : Lustenberger (16e).
STADE TOULOUSAIN 2 essais de Marchesin (16e), Sibien (40e) ; 2 transformations de Sibien (16e, 40e).
L’équipe : Guinde – Philippe, Serrano, Onillon, Sibien – (o) Seletti, (m) Bracq – Ouejdi Gharbi, Tougne, Lawani – Gago Alvarez, Lickel – Guiot, Marchesin (cap.), Vauloup. Sont entrées en jeu : Pradel, Patin, Barret, Llach, Plison, Toustou, Coste.
Cartons jaunes : Ouejdi Gharbi (53e), Barret (55e), Serrano Garcia (70e).
Cartons blancs : Gago Alvarez (11e), Patin (35e+1).
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Les tatoueurs lot-et-garonnais vont avoir du boulot. Et ils ont intérêt à savoir dessiner une orque ! Certaines se l’étaient déjà fait tatouer après le premier titre la saison dernière contre le Stade Rennais (22-19). Elles vont y ajouter une deuxième étoile après le nouveau sacre de ce samedi à Bourgoin face au Stade Toulousain (29-14). Ce doublé historique pour le SUA, fêté par un Pilou-Pilou à la sauce Agenaise au moment de la remise du bouclier, récompense une génération dorée qui vivait sa troisième finale en trois ans.
« On ne peut pas réaliser qu’on est deux fois champion de France. Ce n’est pas possible… Elles sont magiques ! » Ému aux larmes, le manager Thomas Picarrougne n’avait pas assez de mots pour saluer la performance de ses protégées. « Ça fait trois semaines qu’on ne fait plus rien. Elles font le travail toutes seules, elles sont géniales. Ce groupe est porté depuis trois ans par la génération 2006 qui a du talent, qui travaille fort aussi, et qui a évolué au fil des années. Et aujourd’hui, elles sont un peu les « mamans » du groupe.
« Elles sont juste géniales »
Les Toulousaines avaient pourtant « un avantage psychologique » avant cette finale. Elles avaient remporté celle de 2022 à Grenoble (15-27), mais aussi les deux confrontations en phase de poule (22-10, 19-24). Mais les Agenaises avaient prouvé la saison passée en demi-finale (42-12) qu’elles n’étaient pas imbattables. Elles ont pris, ce samedi, une éclatante revanche face à leurs meilleures rivales. « Ça nous a souri, se réjouit le manager agenais. Les filles ont fait le choix d’envoyer beaucoup de jeu et ça a payé. »
Les Agenaises étaient malgré tout encore tenues en échec jusqu’à l’heure de jeu (15-14) et l’essai du break d’Alana Tregouet. « Ça a été dur parce qu’individuellement les Toulousaines étaient beaucoup plus solides, insiste Thomas Picarrougne. Mais sur le collectif, on fait un gros boulot. Les filles ont su respecter les consignes, notamment après la mi-temps. Elles réagissent et s’adaptent à chaque fois à ce qu’on leur demande. Elles sont juste géniales. » Même avec un coup d’envoi à 10 heures du matin et de la pluie.
« Il faudra repartir de zéro »
Après avoir assisté au doublé également de leurs aînées du Stade Bordelais en Élite 1, Montserrat Amédée et Assia Khalfaoui, les partenaires de Clémence Doumergue ont passé la nuit dans le bus. Un barbecue les attendait avec leurs familles ce dimanche à Armandie. L’occasion autant de fêter ce nouveau titre que de faire des premiers adieux pour un groupe qui va s’éparpiller après avoir passé le Bac pour la majorité d’entre elles. « On a 20 filles qui partent, mais on en a aussi 25 qui arrivent. »
Thomas Picarrougne est désormais rodé à ce renouvellement de génération : « Il faudra repartir de zéro, reconstruire un groupe. C’est un défi intéressant à relever. Mais on reste ambitieux, on veut garder un standing. Il faut que les gens sachent qu’à Agen on bosse bien, les choses sont bien faites. On va continuer à former des joueuses. Les amener au plus haut niveau, c’est notre job. » Et la création cet été d’une équipe seniors va offrir de nouvelles perspectives à la filière féminine du SU Agen.
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