Charlee Lautier

« J’ai joué quelques années au rugby à Pézenas et j’ai remarqué que j’avais un niveau particulièrement catastrophique… mais je connaissais les règles et l’arbitrage, c’est toujours un truc qui m’a un petit peu tenté », annonce Charlee Lautier, 21 ans. Licencié aux Rives d’Orb, cette saison, à l’Entente Cers Portiragnes Villeneuve l’année passée, l’arbitre qui a démarré il y a trois ans a trouvé avec le sifflet, « un moyen de me canaliser, car j’étais un peu bagarreur sur les terrains. »
Il a officié au cours de 28 rencontres lors de l’exercice 2024-2025 dont 18 comme arbitre principal, entre la Régionale 1, les réserves de Fédérales et les cadets et juniors nationaux.

Pour la suite, l’objectif est de passer l’examen fédéral pour accéder à la Fédérale 3. « J’ai tenté l’écrit cette année, je ne l’ai pas eu à quelques points près et du coup, je retenterai ma chance l’année prochaine pour passer l’écrit puis l’oral », raconte-t-il. Parmi sa saison dernière, le jeune arbitre retient deux matches particuliers : « Un match de R3 à Villeneuve-la-Comptal, où le club n’avait pas gagné depuis une éternité, et là il gagne suite à une faute adverse à la dernière minute sur un essai de pénalité… Tout le public a explosé et il y a eu un grand moment de joie », se rappelle Charlee Lautier avant d’enchaîner : « J’ai aussi le souvenir d’un repas d’avant match à Villenouvelle avec un cassoulet (rires), pas le repas le plus léger, avant de courir, mais une super ambiance que j’ai retenue. »

Hugo Martin

« L’objectif premier, je ne l’ai jamais caché, c’est le Top 14, même si le chemin est très compliqué », lance Hugo Martin, jeune arbitre de 20 ans. Passé par l’académie FFR au lycée Jean-Mermoz de Montpellier, l’arbitre licencié au MHR est pleinement impliqué dans sa passion. « On avait des aménagements pour faire tout ce qui était “connaissance de la règle”, on avait un professeur, un arbitre, qui venait… un prépa physique aussi », raconte celui qui a passé ses premiers diplômes d’arbitrage à l’UNSS (Sport Scolaire) au collège.

C’est à 11 ans qu’il a débuté avec un sifflet. « Depuis tout petit, quand je regardais le match avec mes parents à la télé, je me suis toujours intéressé à l’arbitrage et toujours à la règle« , explique-t-il. Des matches de Régionale, mais aussi des réserves de Fédérales, Hugo Martin a officié lors de 30 rencontres dont 26 au centre.

« J’ai fait ma première touche à Gruissan, la saison passée, c’était la première fois que je rentrais dans un milieu un peu semi-professionnel en Fédérale 1 », confie Hugo, à qui il ne manque que la supervisation sur les terrains pour passer au niveau Fédérale 3. En plus de l’arbitrage, ce dernier passe ses diplômes d’entraîneur à l’école de rugby, il est d’ailleurs en charge des M12 du MHR cette saison.

Quentin Le Coz

À 21 ans, Quentin Le Coz a déjà une belle expérience dans l’arbitrage. Licencié au RC Mauguio depuis ses 6 ans, c’est à 12 ans qu’il effectue ses premiers coups de sifflet.

« Depuis petit j’étais intrigué par la personne qui était en vert un week-end, noir un autre jour, voire rose… On l’entend parler et siffler à la télé, j’ai voulu tester et force est de constater que maintenant l’arbitrage occupe une grande partie de ma vie », confie celui qui a officié lors de 32 rencontres la saison dernière dont 23 en tant qu’arbitre principal.
« Je suis arbitre fédéral et officie principalement en Régionale 1 et 2 et dans les réserves de Fédérale 2 et 3, précise-t-il. J’aspire principalement à prendre du plaisir chaque week-end sur le terrain. »

Avant de viser plus haut ? « Il faut passer les échelons étape par étape en se concentrant sur un objectif après l’autre », tempère le jeune arbitre. Les saisons d’arbitre sont jalonnées de moments marquants, pour Quentin Le Coz, le plateau final du Superchallenge (M14) tient une place particulière : « J’ai eu la chance avec mon meilleur ami et collègue, Savinien, d’avoir pu encadrer les 12 arbitres désignés, nous avons pu leur apporter notre expérience et notre expertise sur les rencontres qu’ils ont arbitrées. Transmettre notre savoir et les valeurs rugbystiques et humaines ont été une ligne conductrice sur tout ce week-end. » Déjà dans la transmission.