Des arbitres agressés ou insultés, des bagarres sur et autour des terrains, des débordements en tribunes : le sport amateur défraie régulièrement la chronique, victime ou théâtre de déchaînements de violences. Pas un week-end sur les terrains amateurs sans un incident remarquable.
Tombé KO par terre
Dimanche dernier à Toulon, un arbitre de 19 ans, originaire de Maussane-les-Alpilles, est agressé en plein match de rugby amateur entre Le Las et Le Beausset. Une rencontre classée « à risques ».
Simon Lloret, frappé par un joueur du Las expulsé pour des menaces à l’arbitre à la 75e minute, témoigne sur France Bleu Provence de la violence du coup reçu au visage et par derrière.
« Alors qu’il se dirige vers la sortie, je me retourne. Je n’ai pas le temps de siffler une pénalité pour Le Beausset, que je me suis retrouvé par terre, KO ! J’ai mal partout, j’ai encore des vomissements, des maux de tête. C’est compliqué de manger. Je vais voir un psychologue pour me remettre en place. Je suis traumatisé. Je ne peux pas aller sur un match faire ma passion et me faire frapper. Je ne me sens pas bien. Je vais avoir du mal à reprendre mais je n’ai pas envie d’arrêter ».
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L’agresseur est déjà connu pour violences sur arbitre
Le jeune homme est depuis en arrêt de travail. Il voit à nouveau un médecin ce jeudi pour évaluer la durée de son ITT. Son agresseur, interdit de terrain en attendant la commission de discipline de la Ligue Sud de rugby, est un récidiviste. Il a été suspendu plus de 300 semaines (environ sept ans) au cours de la saison 2011-2012 pour les mêmes faits.
« Il avait déjà frappé un arbitre », explique sur France Bleu Provence Sébastien Rizza, président de la Ligue Sud, lui-même ancien arbitre victime d’une agression. Il prône une tolérance zéro. « Ce joueur n’a plus rien à faire sur un terrain de rugby ».
Il attend la décision de l’instance disciplinaire et se réserve le droit de saisir la FFR au besoin. « En rugby la radiation à vie n’est plus possible », regrette le dirigeant et précise que la Ligue Sud se porte partie civile dans la procédure pénale.
Simon Llodret a porté plainte à Nice pour « coups et blessures contre un officiel de match ». La loi Lamour de 2006, permet d’aggraver les peines prévues considérant que frapper un arbitre est équivalent à toucher un dépositaire de l’ordre.
Une montée de la violence
S’il n’a pas vu le coup venir, le jeune arbitre reconnaît une montée de la violence. « Depuis la fin de la Coupe du monde, il y a trop de nervosité, les joueurs sont très tendus. Je suis à dix cartons rouges depuis fin novembre contre 3-4 l’année dernière. Il y a trop de violence et il n’y a plus de jeu. On dirait que les gens veulent se battre.«
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Aucun sport épargné, aucune classe d’âge
Le rugby, comme quasiment tous les sports amateurs, n’est donc plus épargné par cette violence verbale et physique. Elle concerne toutes les catégories d’âge, comme l’a vérifié France Bleu Provence.
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