La présence de M. Nuchy a-t-elle été décidée après le match contre l’UBB ?

Non, c’était prévu. Ça a été mis en place par la cellule de haute performance cette année, de travailler beaucoup plus en coopération avec les clubs. Ce n’est pas quelque chose qu’on avait sollicité jusqu’à présent. Il y a l’éloignement qui n’est pas si simple à gérer quand même (M. Nuchy vient de Bordeaux), même s’il y a une plus grande disponibilité des arbitres du secteur professionnel. Ils ont un temps de travail qui est un peu modifié. Mais là, ça nous permettait de refaire un petit point avec un arbitre de la compétition, parce qu’il y a, en ce moment, je trouve, une petite zone grise, notamment sur une zone de ruck, quelque chose qu’il fallait un peu essayer de clarifier.

Qu’est-ce qu’il vous apporte ?

C’est toujours mieux d’avoir un professionnel de l’arbitrage plutôt que ton entraîneur avec une chasuble orange, un sifflet à la bouche quoi. Déjà, il y a ça, il y a une vraie compétence, une vraie analyse et un meilleur tri des situations. Même si ce n’est pas un vrai match, c’est un entraînement. Et les joueurs peuvent aussi avoir un échange en amont de la séance qui est intéressant.

Avez-vous prévu de le renouveler pour un prochain entraînement ?

Dans quinze jours normalement, M. Gasnier viendra préparer le match contre Gloucester. Même si ce n’est pas une préparation spécifique pour un match, c’est plutôt une action de développement des joueurs. Mais le but pour moi, mon espoir, c’est qu’un jour, l’arbitre qui intervienne ici soit issu du Grand Ouest.

C’est toujours une possibilité, j’imagine, de salarier quelqu’un. Après, c’est toujours pareil, c’est un emploi de plus. Fatalement, c’est quelqu’un qu’on va devoir délocaliser avec toutes les contraintes que tu peux amener derrière. Donc, ce n’est évidemment pas une solution simple pour nous.