RUGBY – Il reste encore de longues semaines pour fourbir ses armes, mais le trou d’air n’en reste pas moins remarquable. Le XV de France a entamé ce samedi 5 août sa préparation à la Coupe du monde (qui se déroulera à domicile du 8 septembre au 28 octobre) par un revers de justesse en Écosse (25-21), à quasiment un mois jour pour jour du match d’ouverture face aux All Blacks.
Les Bleus, largement remaniés et qui alignaient une équipe B, menaient pourtant tranquillement de 18 points en première période (21-3) avant de s’écrouler, encaissant trois essais dans les quarante dernières minutes face à des Écossais pourtant réduits à quatorze à la 55e minute.
Trois essais du demi de mêlée Baptiste Couilloud (12e), de l’ailier Louis Bielle-Biarrey (25e) et du deuxième ligne Cameron Woki (40e+2) en première période avaient pourtant offert une large marge de manœuvre aux Bleus face à des Écossais atones.
Test grandeur nature
Mais le XV du Chardon n’est jamais aussi fort que quand il est dos au mur : poussés par tout un stade, les coéquipiers de Finn Russell, réduits à quatorze après le carton jaune transformé en rouge du pilier Zander Fagerson (55e), sont revenus fort dans les quarante dernières minutes, inscrivant trois essais à leur tour par l’ailier Darcy Graham (42e), le pilier Pierre Schoeman (54e) et le talonneur David Cherry (64e).
Et dire que les locaux ont vu deux autres essais être refusés, à l’ailier Duhan van der Merwe (33e) puis à l’arrière Blair Kinghorn (60e)…
« Ce qui est dommage, c’est qu’on construit très très bien notre première mi-temps : on met les choses dans l’ordre, et en seconde ils arrivent à nous maintenir chez nous, on fait quelques petites fautes… », a regretté l’arrière et capitaine Brice Dulin au micro de TF1 après le match. « On a alors eu vraiment du mal à renverser la pression et derrière, les trois-quatre occasions qu’on a, on score pas. C’est ce qui fait la différence, je pense que ce sont des petits réglages. C’est encourageant, mais au vu de ce qu’on a produit c’est vraiment frustrant de ne pas avoir accroché la victoire. »
Sauf que cette rencontre face à la cinquième nation mondiale, qui s’alignait chez elle à Murrayfield et avec son équipe quasiment type, avait surtout des airs de test grandeur nature pour les hommes de Fabien Galthié, qui en a profité pour lancer trois néophytes. Et Émilien Gailleton (20 ans), Louis Bielle-Biarrey (20 ans) et Paul Boudehent (23 ans) n’ont pas été impressionnés : les deux premiers, surnommés « les scooters électriques », ont fait parler leur vitesse tandis que le troisième ligne de La Rochelle a été précieux par son abattage.
Le casse-tête de la liste pour le Mondial
De quoi donner des maux de tête au staff des Bleus avant l’annonce, le 21 août, de la liste des 33 joueurs convoqués pour participer à la Coupe du monde. Car, avec seulement 14 sélections et 25 ans et demi de moyenne d’âge au coup d’envoi, Galthié avait clairement décidé d’offrir une chance de se montrer à certains joueurs.
Dans sa lutte pour le poste de demi de mêlée remplaçant du remplaçant, derrière le capitaine Antoine Dupont et son suppléant habituel Maxime Lucu, le Lyonnais Baptiste Couilloud, prépondérant dans deux des trois essais inscrits en première période, a marqué des points dans son duel avec le Toulonnais Baptiste Serin.
Le pilier Demba Bamba, le deuxième ligne Cameron Woki, le centre Yoram Moefana et le troisième ligne Yoan Tanga ont également su se mettre en avant. Tout comme le capitaine d’un jour Brice Dulin, revenu en équipe de France après deux ans d’absence. Suffisamment pour bouleverser la hiérarchie ? Ils ont encore trois semaines et deux matches, contre l’Écosse à nouveau dans une semaine à Saint-Etienne, puis contre les Fidji le 19 août à Nantes, pour gagner leur place aux côtés des cadres habituels, tels Antoine Dupont, Romain Ntamack, Gaël Fickou ou Grégory Alldritt…
Une chose est sûre : malgré une deuxième période bien moins maîtrisée, les Bleus semblent armés pour aller loin dans leur Mondial, qu’ils vont débuter par un choc majeur contre la Nouvelle-Zélande le 8 septembre. S’il reste encore du travail, l’état d’esprit et l’envie sont là. Et tant pis pour le score.
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