Avenir valencien-Niort rugby club, aujourd’hui dimanche, à Valence d’Agen (stade E.-Baylet). Arbitres : M. Maxime Bouzac, assisté de MM. Yannick Vals, et Khalid El Bakouri. Les Espoirs nationaux en lever de rideau, à 13 h 30. Arbitre : M. Marc Sicard.

C’est un véritable match de gala qui est au menu de cette journée au stade E.-Jean-Baylet. L’Avenir valencien reçoit Niort, un club qui ne cache pas ses ambitions, à savoir monter encore dans la hiérarchie du rugby hexagonal, et il s’en donne les moyens. La saison dernière, déjà en Nationale 2, les Azuréens avaient fini troisième de poule. Cette saison ils se sont encore renforcés au niveau effectif, et cela va donc être un sacré test pour les « ciel et blanc ». Il est vrai que le week-end dernier, ils se sont inclinés 23 à 19, en plein cœur de la Soule, au Pays basque, à Mauléon. Mais ils ont dû affronter 23 joueurs hyper déchaînés, et 2 000 supporters qui l’étaient tout autant, et cela, ça compte. Il suffit d’avoir été une fois là-bas pour en être convaincu. Pour autant, les hommes de Hugo Boué ont eux aussi réussi un beau résultat, à Anglet, et une victoire qui ne souffre aucune contestation, avec une belle prestation. Compte tenu de leur adversaire basque, ils avaient mis une bonne stratégie en place, qui s est avérée payante. Cette semaine ils ont également bien bossé vidéo l’appuie pour s’imprégner du jeu des Niortais, maintenant il y a la réalité du terrain. Avant cette rencontre, le manager valencien Nicolas Crubilé a répondu à nos questions.

Ce succès à Anglet met-il du baume au cœur des joueurs, et du staff ?

C’est toujours plus simple de travailler dans la victoire, mais déjà dans les vestiaires d’Anglet une fois l’euphorie passée, ce match face à Niort était dans nos têtes.

Un nouveau défi, face à une équipe qui a des ambitions ?

Nous donnons toujours notre premier ressenti aux joueurs, quand nous étudions un adversaire. Dès mardi j’ai prévenu tout le monde : nous allons affronter une équipe de Nationale, pas de Nationale 2, de Nationale. Dans la profondeur de son effectif, dans le fonctionnement du club au quotidien, Niort c’est déjà le top 50 Français. L’enjeu de la semaine a été de préparer l’équipe physiquement, mentalement, techniquement, et stratégiquement, à jouer un match de très haut niveau.

Vous avez analysé le jeu de votre futur adversaire. Quel est votre sentiment sur leur effectif et sur le jeu qu’ils pratiquent ?

Ils sont 3e avec un match de moins, excepté leur défaite bonifiée de la semaine dernière à Mauléon, ils ont 3 victoires à plus de 30 points. C’est une équipe qu’il faut sortir du confort parce que quand elle récite, il y a danger à tout instant et à chaque poste. Devant, c’est très dense, derrière ça va vite… c’est un grand défi qui nous attend.

Et donc une stratégie adaptée ?

Face à ces équipes très rodées, il faut mettre quelques grains de sable dans les rouages… donc nous avons prévu quelque chose sur la partie stratégique. Malgré tout, un match de rugby reste un match rugby. Pour placer notre jeu, il faudra d’abord se mettre en face en étant humble, discipliné, solidaire en défense, combattre fort, et avoir une conquête stable. Ensuite, je pense que notre gestion temps forts, et des temps faibles seront la clé du match.

Le groupe a été retenu en fonction de ces critères ?

En effet, la composition est liée à la façon dont nous voulons construire le match, avec une équipe qui commencera avec certaines caractéristiques, et une autre qui finira dans un profil différent. Nous aurons aussi besoin de notre 16e homme, notre public pour continuer à gagner. Enfin, ce dimanche sera un jour particulier pour le club, puisque les Suricates auraient dû jouer en lever de rideau pour rendre hommage à Ombeline, que personne n’oublie ici (match annulé, par manque d’effectif côté USM, NDLR). Certains de mes joueurs la connaissaient très bien. Cet après-midi, elle sera avec nous sur le terrain. »